J’ai très mal au cœur face à l’aggravation de la situation en Ukraine. Malgré les efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios de plus en plus alarmants s’ouvrent. Comme moi, beaucoup de gens partout dans le monde ressentent de l’angoisse et de l’inquiétude. Une fois de plus, la paix de tous est menacée par des intérêts partisans. Je voudrais lancer un appel à ceux qui ont la responsabilité politique d’examiner sérieusement leur conscience devant Dieu, qui est le Dieu de la paix et non de la guerre; qui est le Père de tous, pas seulement de certains, qui veut que nous soyons frères et non ennemis. Je prie pour que toutes les parties concernées s’abstiennent de toute action qui causerait encore plus de souffrances aux peuples, déstabilisant la coexistence entre les nations et jetant le discrédit sur le droit international.

Et maintenant, je voudrais lancer un appel à tout le monde, croyants et non-croyants. Suivant l’enseignement de Jésus, à l’absurdité diabolique de la violence, nous répondons par les armes de Dieu, par la prière et le jeûne. J’invite tout le monde à faire du 2 mars prochain, le mercredi des Cendres, un jour de jeûne pour la paix. J’encourage les croyants d’une manière particulière à se consacrer intensément à la prière et au jeûne ce jour-là. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre.

Pape François
23 février 2022

Témoignage d’une enseignante qui vit depuis huit ans dans le village de Novotoshkivs’ke sous le feu des bombes : lire dans Le Devoir, l’article de Magdaline Boutros dans le Donbass.

Compte-rendu de l’appel du pape dans le Magazine Aleteia, Crise en Ukraine : la force de la prière

Faire un don à la campagne d’aide de l’UNICEF : par le site sécurisé UNICEF CANADA

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Journée mondiale du malade 2022 : « L’amour miséricordieux du Père »
Durant la pandémie de la Covid-2, on a souvent parlé des soins à nos personnes aînées, surtout celles qui résident en RPA ou en CHSLD. On juge facilement les propriétaires ou les autorités publiques de ces établissements, mais quelle part de responsabilité revient à chacune et chacun de nous? Que cette journée du 11 février 2022 jette un éclairage sur les soins aux malades, mais plus encore sur les gestes de miséricorde de tout un chacun, ici et maintenant.

Pour bien se convaincre qu’il y va de la dignité humaine, que notre foi en Jésus peut illuminer la vie de nos aînés, et plus encore qu’il est possible d’aligner notre vie sur le chemin de bonheur proposé par Jésus, je vous recommande la lecture du message du pape François à l’occasion de cette journée mondiale, publié à Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 décembre 2021.
Lecture du message sur Zenit.org.

« Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36).

Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité

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L’année liturgique commence le premier dimanche de l’Avent. Les années liturgiques ont été désignées par les lettres A,B ou C, à partir de l’évangile du dimanche et selon qu’elles suivent Matthieu (A), Marc (B) ou Luc (C).
Nous sommes présentement dans l’année C avec l’évangéliste Luc. Certains dimanches des raisons particulières expliquent le choix d’un autre évangéliste, comme pour l’Épiphanie, parce que Matthieu est le seul évangéliste qui raconte la découverte et l’adoration de l’enfant Jésus par des Mages. De même, à cause de l’importance du premier signe accompli par Jésus aux noces de Cana, on nous lira le récit de Jean.

Je vous propose donc d’entrer dans la nouvelle année en lisant, sur le site INTERBIBLE.ORG, une présentation de l’évangile de Luc par Odette Mainville. Et pourquoi pas mettre son article dans vos favoris, puisqu’il est important de le lire et le relire pour bien saisir quelle vision de Jésus est celle de Luc, car chacun a écrit son évangile pour une communauté particulière et avait un regard différent sur Jésus. Chacun d’eux a été inspiré, c’est-à-dire illuminé intérieurement et, plus encore, saisi dans toute sa personne par le Christ Ressuscité, fils de Dieu.

Est-ce qu’il n’en est de même pour chacune et chacun de nous qui avons été touchés par le Ressuscité et essayons d’enligner notre vie sur ses enseignements ? Explorons donc le regard de foi de Luc et laissons-le nous toucher droit au cœur afin de suivre le chemin montré par l’agir de Jésus.

Voici donc, pour vous mettre en appétit, l’introduction à une série d’articles où Odette Mainville examine l’œuvre de Luc: Des clés pour lire l’œuvre de Luc.
« Lorsque Luc, à l’instar de Marc et de Matthieu, entreprend d’écrire un Évangile, il a déjà en tête le projet d’un ouvrage complémentaire, celui du livre des Actes des Apôtres. On en aura plus d’une preuve au fil des prochaines chroniques, plus particulièrement lors de la dernière. Même si l’objet de ces chroniques est de traiter des thèmes caractéristiques du troisième Évangile, il importera donc de faire ressortir, quand il y aura lieu, leur prolongement dans certains épisodes du livre des Actes des Apôtres. Mais d’abord, qui est Luc et pour qui écrit-il ? »

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La messe de l’Épiphanie du Seigneur met en scène des mages venus d’Orient, chercheurs d’un roi nouveau-né. Un roi différent pour un peuple dominé par une puissance étrangère, en quête de justice et de liberté.  L’exemple des mages est donné pour que nous ayons à cœur de chercher et de reconnaître les traces de Dieu dans notre histoire et dans celle du monde.

La fermeture des églises vient interrompre, pour la deuxième fois, le cours tranquille de nos assemblées du dimanche. Nombreuses et nombreux parmi nos parents, amis, enfants, ont déserté depuis 50 ans les bancs de nos églises, pressentant ou convaincus que la vie n’y était plus. Et pourtant un petit reste fidèle persiste à entretenir les lieux où s’accroche leur envie de croire que Dieu est source de lumière dans leur vie et leur espoir de bonheur.

Il aura fallu une pandémie et les mesures sanitaires émises par la Santé publique pour que nous envisagions de chercher, ailleurs que dans les chemins familiers, des traces de Dieu autant dans notre histoire que dans le monde. Le pape François nous le répète, il nous faut sortir de nos églises et porter nos regards vers les périphéries pour y redécouvrir la lumière, ou la reconnaître chez d’autres, cette lumière qui nous a été donnée dans l’avènement de Jésus, le Dire de Dieu.

J’ai déjà reçu un cadeau extraordinaire quand j’ai accompagné durant une douzaine d’années un petit groupe de personnes homosexuelles. J’ai compris que Dieu me faisait signe dans leur amitié, leurs interrogations et leur fidélité. Je suis conscient que mon regard a changé grâce à ces personnes. Si la foi peut se dire et se lire dans le regard, elle ouvre un horizon de choix où chacun de nous peut marcher, avec les autres, vers ce qui fait sens dans sa vie.

C’est pourquoi, dans l’évènement de la pandémie, je cherche à discerner ce que Dieu veut de moi, et de nous, et comment ajuster mes propres désirs à sa volonté. Dans l’histoire de ma vie de foi, je pense que je peux animer la prière communautaire dans l’enseignement, le partage et la célébration de la Parole de Dieu. Je pense que je peux accompagner une équipe de personnes qui ont le même désir d’expérimenter, en l’absence de prêtre et même en dehors des murs d’une église, une manière différente de nous ressourcer et de prier ensemble. Que le Seigneur nous accompagne dans notre quête !

Michel Bourgault
1er janvier 2022

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La fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, en ce 26 décembre, est plus qu’une fête au calendrier liturgique, car nous avons choisi comme patronyme pour la paroisse le nom de Sainte-Famille, et il me semble urgent pour nos trois communautés de nous demander s’il est encore possible de faire église ensemble.

  • Avons-nous conscience que le Seigneur passe au milieu de nous, maintenant ?
    Il y a un récit de Luc (24, 13-33) qui m’a beaucoup marqué : celui qui raconte comment, après sa mort, Jésus apparaît aux disciples d’Emmaüs. Il faut le relire. Terrassés par l’actuelle pandémie, Jésus ressuscité passe parmi nous et que nous dit-il, à nous qui sommes tentés de renoncer à prier ensemble ?
  • Avons-nous conscience qu’il nous fait signe de plusieurs manières ? On a l’impression présentement que le monde a perdu ses repères et qu’on peine à voir vers où on s’en va comme personne, comme famille, comme société. Quelle direction m’indique ma foi en Jésus Christ ? … la lecture de sa Parole ? … la visite d’un ou d’une amie ? … une invitation inattendue d’une amie qu’on a quittée il y a longtemps ? … une personne de ma famille dont l’ami s’est suicidé ?
  • Avons-nous conscience que l’appauvrissement de notre communauté ou de notre Église peut nous amener à redécouvrir les richesses de la foi héritée de nos parents et prédécesseurs ? Ne sommes-nous pas riches du don de la VIE EN ABONDANCE qui nous vient de la générosité du Père ? Nous ne pouvons pas laisser la pandémie tuer l’Esprit reçu à notre baptême. Les talents qu’on nous a donnés, il faut les faire fructifier et les partager pour la gloire du Seigneur. L’Église a connu bien d’autres épreuves; confiants en Lui, nous nous lèverons. Nos communautés sont sans cesse à rebâtir…
  • Regardons bien autour de nous : il se trouve parmi nous des nouveaux venus désireux de vivre leur foi avec d’autres enfants de Dieu, dans la prière, l’eucharistie, l’entraide, les fêtes ? Ces nouveaux venus sont des autochtones que j’ai toujours regardés de loin et dont je découvre la misère. Ces nouveaux venus sont les immigrants, de fraîche date ou de longue date, qui se pointent dans nos assemblées avec une toute nouvelle perspective. Ce sont des paroissiens silencieux qui tout à coup prennent la parole ou s’offrent comme bénévole. Tous demandent à être écoutés : n’aurions-nous pas grand profit à les entendre ?

Si mon questionnement vous interpelle, je vous invite, en attendant de pouvoir nous réunir, de donner votre avis, en utilisant cette page où vous pouvez partager vos commentaires.

Michel Bourgault
Noël 2021

Publié le par Michel Bourgault | 2 commentaires

Remplies de confiance, demandons à Marie d’intercéder pour nous auprès de Dieu. Partout où la vie est menacée, qu’elle recouvre de son manteau de tendresse tous les souffrants et les souffrantes de ce monde.

Tous les mendiants de la rue qui vont
tendre la main aujourd’hui
pour un peu de pain et de consolation,
ils portent le Visage de ton Fils,
Marie, prends-les tous sur ton cœur.

Tous les malades dont la nuit est trop longue
pour attendre le jour, tous ces vieillards dont la solitude
est vécue comme un abandon de leurs proches,
ils portent le Visage de ton Jésus,
Marie, prends-les tous sur ton Cœur.

Tous ces enfants du divorce qu’on blessera encore aujourd’hui,
d’un cœur à l’autre, d’une présence à l’autre
sans qu’on puisse lancer la pierre à personne,
ils portent le Visage de ton Enfant,
Marie, prends-les tous sur ton Cœur.

Toutes ces victimes des réseaux de prostitution
qu’on vend encore aujourd’hui sur des trottoirs
ou dans des catalogues et qui pleureront à la fin de la nuit,
ils portent le Visage de ton Unique,
Marie, prends-les sur ton Cœur.

Toutes ces vies brisées par ces violences, tous ces regards
éteints par les indifférences, tous ces déplacés, ces réfugiés,
ces gens de la fuite,
ils portent le Visage de ton Fils,
Marie, prends-les tous sur ton Cœur.

Tous ces gens ordinaires, ces travailleurs du quotidien
tous ceux qui en ce jour vont encore dénoncer l’injustice,
réclamer la dignité pour leurs frères et sœurs,
ils portent le Visage de ton Christ,
Marie prends-les tous sur ton Cœur.

Toutes ces femmes humiliées qui portent la blessure d’un irrespect sans nom,
ces victimes d’avortement forcé, mais aussi toutes ces mères heureuses
de leur maternité et qui gardent avec tendresse le fruit d’un grand amour,
tous ces enfants à naître, Ils portent le Visage de ton Jésus,
Marie, prends-les tous sur ton Cœur.

Ginette Joly, ss.cc.j.m.

Publié le par Michel Bourgault | Laisser un commentaire

La Visitation : la rencontre de deux femmes

La parole de Dieu du 4e dimanche de l’Avent (Année C) met en scène la rencontre de Marie, mère de Jésus, et d’Élisabeth, la mère de Jean Baptiste. Les deux femmes occupent une place centrale au début de l’évangile de Luc, un écrit datant du 1er siècle de l’ère chrétienne, dans une culture qu’on a coutume de voir dominée par les hommes.

Imaginons le déroulement de la visite : l’évangéliste Luc en a retenu le souvenir d’une salutation. À la base, c’est un geste de solidarité et de grande affection entre cousines. Vu la distance et la géographie montagneuse du pays, c’est aussi un voyage risqué pour Marie à qui on vient d’annoncer qu’elle est enceinte: Sois sans crainte Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils. La visite revêt un autre sens dans la bible. Les lectrices et lecteurs de Luc voient, en arrière-fond de cette visite, Dieu lui-même qui visite son peuple pour le délivrer de sa captivité.

Alors, Marie entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Zacharie, le mari d’Élisabeth et, comme tout homme à cette époque, le maître de la maison, semble ne recevoir aucun égard. En présence des deux femmes il est complètement éclipsé. Si on se souvient d’un récit précédent de Luc, où Zacharie a été réduit au silence pour n’avoir pas cru à l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste. À l’inverse, Luc raconte que Marie, en entendant la parole de l’ange lui annonçant qu’elle est enceinte, a cru en sa parole et a dit: Qu’il m’advienne selon ta parole!

Puisque que Zacharie ne peut pas parler, tout se passe entre les deux femmes. Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Combien de futures mamans se sont émerveillées de sentir bouger leur enfant à naître et demander aux papas de toucher un petit pied? Luc donne à ce tressaillement un autre sens, le récit continue: Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint. À ce moment, Élisabeth parle en prophète et dit: Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Et elle appelle Marie la mère de son Seigneur. Elle ajoute finalement: Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. C’est une profession de foi que Luc met dans la bouche d’Élisabeth, car Jésus recevra le titre de Seigneur seulement après la résurrection. Cette profession de foi ancienne explique pourquoi, jusqu’à nos jours, dans la formule développée du Credo (de Nicée-Constantinople), nous disons : Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ.

On ne le réalise pas toujours, mais à chaque fois qu’on dit le Je vous salue Marie, on renouvelle la salutation d’Élisabeth à Marie, la mère du Seigneur. Sa profession de foi, redite des centaines, des milliers de fois, est devenue la nôtre. C’est comme lorsqu’on est rempli d’amour pour quelqu’un, combien de fois redisons-nous son nom! Il sonne comme une musique à notre oreille, on voudrait que ce nom prenne toute la place dans notre cœur.

Aujourd’hui, en relisant les trois textes du prophète Michée, de l’apôtre Paul et de Luc, par trois fois, on proclame que Dieu, parce qu’il veut notre bonheur, a envoyé à son peuple Israël un berger, un roi pour gouverner le monde et lui procurer la paix. L’apôtre Paul témoigne que ce berger est le Christ Jésus qui nous réconcilie avec le Père, pour de bon, en faisant le don de sa vie. Et, à l’invitation de Luc, comme Marie et Élisabeth, ouvrons grand notre cœur à l’annonce de la venue du Seigneur. Heureuses et heureux serons-nous qui croyons à l’accomplissement de ces paroles dites de la part du Seigneur.

  • En terminant, voici quelques questions ou réflexions pour un temps de pandémie.
  • Combien de visites avons-nous faites, ou au moins souhaitées, pour être libérés de l’isolement?
  • Combien de visites ont été l’occasion d’exprimer une joie retrouvée et de renouer un lien essentiel à notre vie?
  • Et, puisque nous sommes prêts à prendre certains risques, que nos visites soient des temps d’écoute de l’autre, d’encouragement mutuel en temps de fatigue, de reconnaissance du bien qui nous est fait, de confiance qu’on s’en sortira.
  • Quant à retrouver la paix, prions l’Esprit du Seigneur d’agir en nous et tâchons de discerner quels gestes sont enlignés avec la volonté de Dieu qui veut le bonheur des humains et peuvent faire advenir la paix.

Michel Bourgault
le 16 décembre 2021


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Voici le texte de la première page du livre d’Or de la messe du centième anniversaire.

« Ils sont nombreux, ces prêtres, religieuses, religieux, humbles croyants qui, par leur engagement, leur sens du service et leur prière ont permis à la communauté chrétienne qui a vu le jour ici de jouer un rôle important dans la vitalité de notre milieu. En accompagnant nos jeunes, nos familles et nos aînés, en partageant leurs joies et leurs peines à l’occasion des grands événements de leur vie, ils ont contribué à faire de Crabtree ce qu’il est devenu. Nous voulons aujourd’hui nous en souvenir et d’exprimer notre reconnaissance. »

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OTTAWA, le 10 novembre 2021 – Les évêques catholiques du Canada ont le plaisir d’annoncer qu’une délégation de personnes, composée d’aînés, de gardiens du savoir, de survivants des pensionnats et de jeunes des Premières Nations, des Inuits et des Métis, rencontreront le pape François au Vatican du 17 au 20 décembre 2021 selon leur appartenance. Celle-ci sera accompagnée pour l’occasion d’un petit groupe d’évêques canadiens.

« Le chemin vers la guérison et la réconciliation est long, mais nous croyons qu’il s’agit d’une étape importante dans les efforts de l’Église catholique pour renouveler, renforcer et réparer les relations avec les peuples autochtones du pays, a déclaré le président de la CECC, Mgr Raymond Poisson. Nous espérons marcher d’un même pas avec les membres de cette délégation, en les écoutant avec humilité et en réfléchissant aux actions que l’Église peut entreprendre pour venir en aide aux survivants des pensionnats, à leurs familles et à leurs communautés. »

Lire la suite de l’article sur le site de la CECC (Conférence des évêques catholiques du Canada)

Publié le par Michel Bourgault | Laisser un commentaire

Lise, ma soeur

Un silence … non … C’est plutôt un long dialogue intérieur à la recherche de mots apaisants et consolants.

Les vrais mots de consolation, ça n’existe pas.

Chacun doit les créer sans cesse ou pour faire le grand voyage ou pour laisser partir celui ou celle qui est sur le quai à la veille du grand départ.

Les souvenirs font naître des images au fond de toutes les mémoires.

Qu’il serait bon de pouvoir retourner là où les rêves étaient possibles; là où les jours s’étiraient et offraient un avenir tout en douceur.

Des nuages gonflées de souffrances ont surpris votre quiétude et ravagent les coeurs autant que les corps. Un déchirement sans borne mènera l’être aimé sur l’autre rive et rien ne pourra le retenir.

Hélas, on ne peut pas arrêter le temps …

Ces quelques mots ne soulageront pas le grand chagrin que chacun vit à sa manière mais dans le désert où chacun avance péniblement, toutes nos pensées sont comme des petites fleurs de tendresse, d’affection et de prières …

Gros câlins
Jeanne

Crédit image : Pinterest

Publié le par Jeanne Beaudoin | Laisser un commentaire