Paix à cette maison !

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Depuis plus de deux ans, j’ai été choisie pour vous accueillir avant les célébrations : c’était ma mission. Vous êtes devenus mes amis et j’ai toujours hâte de vous recevoir, de semaine en semaine. Merci pour votre fidélité. Vous êtes … Continuer la lecture

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Jésus prépare ses apôtres en vue de leur mission

Dans l’évangile de dimanche 19 juin, Luc écrit que les apôtres, de retour d’une mission, racontent à leur Maître le succès qu’ils ont eu. Et sur les instructions de Jésus, et l’instruction « Donnez-leur vous-mêmes à manger », avec cinq pains et deux poissons, ils donnent à manger à une foule de 5000 hommes. C’est ainsi que Jésus a commencé à former ses disciples pour proclamer le Règne de Dieu et guérir tous ceux et celles qui en avaient besoin. Ainsi se termine son œuvre en Galilée. Quel enthousiasme cela a dû insuffler aux Apôtres. Finalement, c’était pas mal le fun cette mission.

Dans l’évangile d’aujourd’hui 26 juin, on assiste à un renversement de situation. Luc dit : « Comme s’accomplissait le temps où il allait bientôt être enlevé au ciel », Jésus , « le visage déterminé », prend la route de Jérusalem. Mais à quoi pensait l’évangéliste Luc en parlant du visage déterminé de Jésus ?
L’histoire d’Élie et Élisée nous oriente un peu : dans l’AT, l’expression « durcir son visage » est utilisée pour deux prophètes, Ézékiel et Isaïe, dans une mission où ils ont eu à livrer au peuple des paroles dures de la part du Seigneur, par exemple que leur ville serait détruite parce qu’ils ne suivaient pas les voies de Dieu, ou quand Jean le Baptiste proclame un jour de jugement où Dieu va battre son aire à blé pour séparer le grain de la paille, ou encore quand Jésus traite les Pharisiens de « sépulcres blanchis, beaux à l’extérieur, mais corrompus en dedans.»

Donc, sur la route de Jérusalem, Jésus instruit les disciples-apôtres, et il a pour eux des paroles dures à entendre. Le groupe passe par la Samarie. Certains apôtres ont été envoyés en avance chez les Samaritains, mais on a refusé de le recevoir. Jacques et Jean le prennent mal et demandent à Jésus s’il ne faudrait pas prier leur envoyer un feu du ciel afin de les détruire. Oui, belle mentalité pour des messagers de paix ! Jésus les réprimande et ils passent leur chemin.
Dans la 2e partie de cet évangile, Luc va en rajouter : par trois courts dialogues, il montre aux apôtres ce qui est exigé de ceux et celles qui, emballés par le succès de la proclamation de Jésus, ont demandé à le suivre.
Alors, Jésus leur dit : Comme les renards et les oiseaux, les humains ont une maison où se reposer, mais pas le Fils de l’homme, celui qui est envoyé par Dieu pour exercer son jugement.
Ensuite, c’est l’homme que Jésus a appelé à le suivre, mais qui veut d’abord aller enterrer son père, un devoir digne d’un bon fils. Laisse, dit Jésus, pars et annonce le Règne de Dieu qui ne peut souffrir aucun retard.
Le troisième dialogue termine ses instructions pour aujourd’hui : quand tu t’es mis au service du Règne de Dieu, tu ne peux pas même regarder en arrière pour dire au revoir à ta famille.

Qu’est-ce que ça veut dire pour nous maintenant ? C’est saint Paul dans sa lettre aux Galates qui peut nous orienter. « C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés», comme lui-même quand il était Saul le pharisien, le persécuteur, maintenant le converti. Je résume : Tu as confiance en Jésus le Ressuscité, tu es libre de le suivre, mais ne retourne pas à tes mauvaises habitudes, ne tombe pas dans tes égarements d’autrefois. Au contraire, mets-toi au service des autres, au lieu de chercher à les détruire. Ne marche pas sous la conduite de la chair, pour satisfaire tous tes besoins petits et gros, mais laisse-toi conduire par l’Esprit.
Je donne un exemple que j’ai vécu. J’ai appris il y a un mois, que le 21 juin c’était la Journée nationale des Autochtones. Nous savons que les Autochtones ont souffert, et souffrent encore, de perdre leur territoire et leur culture. Je pense que ça du bons sens que Canadiens et Québécois participent au mouvement de réparation et de réconciliation et que chacun pose les gestes qui sont à sa portée. Quelle action était ou est à ma portée ? Aller à la fête organisée par des Autochtones le 21 juin sur la place de la Fresque à Joliette ? M’acheter ou emprunter le livre Kukum écrit par Michel Jean, journaliste et écrivain innu ? Prendre le temps d’écouter une chanteuse ou un chanteur autochtone ? Même si je ne comprends pas les mots, je peux essayer de me mettre au diapason de leur souffrance, de comprendre leur recherche d’identité ?
Permettez que je prenne encore un moment pour vous parler de la situation de notre communauté chrétienne. Cet été, nous prévoyons quatre autres célébrations de la Parole pour remplacer nos prêtres. Qu’est-ce que ça vous dit ? Si vous écoutez l’Esprit reçu à votre baptême, quelle pensée, mais surtout quelle action vous souffle-t-il à l’oreille ? Cette semaine je vous invite à prier pour l’avenir de notre communauté, et à vous demander ce que la foi au Ressuscité exige de vous.
Parlons-en entre nous, soyons optimistes, faisons le plein d’espérance. Jésus ne nous a-t-il pas promis de marcher avec nous ? Y croyons-nous ?

Lectures :
1 Rois 19, 16b,19-21
Lettre de saint Paul aux Galates 5, 1.13-18
Évangile d’après Luc 9, 51-62

Michel Bourgault
26 juin 2022

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Dieu parle au cœur de ceux qui l’écoutent

Un jour, il n’y a pas si longtemps, au Cameroun, M. Henri Ndzengue Ntsa a entendu l’appel du Seigneur. Dieu parle au cœur de ceux qui l’écoutent. Après avoir suivi ses cours en philosophie et en théologie au Cameroun, il a compris qu’il lui fallait traverser l’Atlantique et venir servir le Seigneur dans notre beau Québec recouvert de neige environ 5 mois par année. Nous, on le sait. Mais peut-être que Henri ne savait pas et il a appris à mettre des bottes chaudes, une tuque et des mitaines.

M. Henri est donc arrivé dans notre diocèse en octobre 2013. À son arrivée, il a d’abord été en stage dans la paroisse Sainte-Geneviève de Berthierville et, en 2016, il fait partie de l’équipe pastorale de la paroisse de Saint-Charles-Borromée. M. Henri a été ordonné prêtre le dimanche 8 janvier 2017 en la Cathédrale Saint-Charles-Borromée. La célébration a été présidée par Mgr Raymond Poisson alors évêque de Joliette. Pour M. Henri, « N’ayez pas peur» est au cœur de son engagement puisque c’est la devise qu’il a choisie. L’abbé Henri poursuit son travail, cette fois à titre de vicaire, au sein de l’équipe pastorale de la paroisse de Saint-Charles-Borromée. Puis, Mgr Poisson le nomme curé de la paroisse de Sainte Famille. Sa nouvelle fonction commence 1er juin 2017

La tâche est lourde pour un curé qui n’a eu que 5 mois de vicariat, mais M. le curé Henri est d’attaque. Dieu parle sans cesse au cœur de ceux qui l’écoutent. Il commence même une formation en pastorale sociale qui ne lui laisse pas beaucoup de répit. C’est pour terminer cette formation exigeante qu’il a demandé à Mgr Louis Corriveau de le relever de sa fonction de curé. Il a sûrement médité la citation de notre Pape François qui nous dit que la vie s’obtient et se mûrit dans la mesure où elle est livrée pour donner la vie aux autres. C’est le cœur de la mission. Mieux se préparer pour mieux discerner, pour mieux écouter et pour mieux accompagner. L’abbé Henri l’a compris et d’ailleurs, il nous a souvent répété que c’est notre mission à nous tous et toutes.

Bien sûr, Dieu parle toujours au cœur de ceux qui l’écoutent. L’abbé Henri est appelé ailleurs, il vit un passage. La décision d’abandonner la tâche de curé de Sainte-Famille n’a pas dû être facile. Nous lui souhaitons la lumière de Pâques pour poursuivre la route où il devra toujours puiser aux sources vives de l’Évangile pour rejoindre et apaiser les cœurs blessés et les éclopés de la vie.

Il nous a donné ce qu’il a pu avec conviction et délicatesse et nous espérons que nous lui avons aussi apporté quelque chose. Ensemble, nous avons fait un peu Église autrement. Merci à l’abbé Henri pour les services liturgiques et spirituels rendus aux gens de Crabtree ainsi qu’à tous les paroissiens et toutes les paroissiennes de Sainte-Famille.

En cette journée mondiale de prière pour toutes les formes de vocation, nous saluons l’abbé Henri qui fut notre pasteur durant cinq ans. Nous l’assurons de nos prières et de notre sollicitude pour la suite de son parcours de vie sacerdotale. Nous le remercions d’avoir répondu ME VOICI à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui encore, Dieu parle au cœur de ceux qui l’écoutent. Que notre célébration soit une action de grâce aux intentions de M. l’abbé Henri.

Jeanne Beaudoin
Communauté de Sacré-Cœur-de-Jésus, Crabtree, 7 mai 2022

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Pour le départ de l’abbé Henri

Le Vendredi saint et la fête de Pâques ne sont pas loin derrière nous. On fait mémoire de ces Jours saints pour revivre le passage de Jésus de la mort à la Vie.  À chaque année, ces célébrations nous rappellent que chacune et chacun de nous, dans nos communautés, vivons aussi des passages de la mort à la vie.  

On peut dire sans se tromper que la mort de Jésus a déçu et désemparé ses disciples et qu’il a fallu beaucoup de temps pour qu’ils prennent toute la mesure de son départ vers le Père.  Cela a pris des apparitions ou des révélations pour qu’ils arrivent à dépasser leur déception et comprennent la signification du séjour de Jésus parmi eux.

Un autre passage se préparait, ici dans la paroisse, pendant le Carême et les Jours saints, un événement dont nous avons eu connaissance quelques semaines avant Pâques : l’abbé Henri, vous alliez nous quitter, début du mois de mai, pour une autre mission.

Vous êtes arrivé parmi nous, je me rappelle, tout joyeux, dans une paroisse en décroissance, en mal d’engendrer une relève. Puis est arrivée la pandémie : elle nous a tous mis sur pause, mais n’a pas freiné nos efforts pour grandir en tant que communauté. Pendant que vous faisiez votre possible pour assurer les messes, dispersé entre trois lieux de culte, vous aviez entrepris  des études en travail social. Je devine que ces années ont été un passage difficile pour vous, et nous peinons encore à le comprendre, à en saisir la signification. J’espère seulement que ce passage vous ouvrira grande la porte vers une vie nouvelle.

Je veux aujourd’hui vous exprimer notre reconnaissance, cher Henri, pour les services liturgiques ou spirituels que vous avez rendus aux paroissiennes et aux paroissiens de Sainte-Famille. Personnellement, à votre contact, je ne saurais dire comment, l’Esprit du Seigneur m’a fait cheminer dans la connaissance du Christ et dans la foi en Lui. Et je pense que ça été pareil pour plusieurs d’entre nous. La vie n’a pas été sans accroc non plus dans notre communauté, comme dans toute famille; alors, j’ai quand même appris à vous considérer, Henri, comme un frère qui, comme nous, chemine dans la foi au Christ.

En terminant, j’espère de tout cœur que votre séjour parmi nous vous aura permis, vous aussi, de vous enraciner plus profondément dans l’amour de Dieu et du Christ. L’AMOUR, ne l’oublions pas, est au cœur de notre relation à Dieu. C’est grâce à lui que nous pouvons entrer dans une vie nouvelle.

Béni soit le Seigneur, pour le chemin parcouru avec vous, monsieur l’abbé Henri,
et bonne route !

Michel Bourgault
Communauté de Saint-Paul, le 8 mai 2022.

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Puisque, depuis le temps de l’Avent 2021, en cette année 2022, la liturgie catholique suit l’Évangile de Luc, je vous propose une série d’articles d’Odette Mainville, auteure et professeure honoraire de l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal, publiés sur le site Interbible. Vous y trouverez de brefs exposés sur les sujets suivants :

Des clés pour lire l’œuvre de Luc. Dans cet article, elle présente l’évangéliste, ses destinataires et le portrait qu’il dresse de Jésus. Lire l’article

L’Esprit Saint, force motrice de l’œuvre de Luc. L’Esprit Saint joue un rôle majeur dans l’œuvre de Luc. Il est force motrice autant dans le troisième évangile que dans le livre des Actes des Apôtres. Lire l’article

La prière dans l’évangile de Luc. La prière de Jésus est un thème caractéristique du troisième évangile. Non seulement Luc nous présente-t-il un Jésus qui prie, mais il nous montre aussi un Jésus qui enseigne et exhorte à prier. Lire l’article

Les femmes dans l’évangile de Luc. Luc accorde une place privilégiée aux femmes au sein de son évangile. Un fait plutôt étonnant considérant la condition de la femme dans le judaïsme palestinien où son statut de mineure, du berceau à la tombe, la plaçait en permanence sous la tutelle d’un homme, un père, un mari ou un fils ; elle qui ne devait franchir le seuil de la porte sans être voilée. Lire l’article

Bonne route sur la connaissance du Seigneur Jésus !

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Nicolet, le 10 mars 2022 – Réunis en assemblée plénière, les évêques catholiques du Québec expriment leur indignation et leur tristesse face à la guerre qui dévaste présentement l’Ukraine. Ils appellent l’ensemble des Québécoises et des Québécois, et tout particulièrement les communautés chrétiennes, à faire preuve de solidarité avec les personnes affectées par la guerre en Ukraine.

Les évêques invitent tout d’abord à prier pour la paix et pour les personnes qui souffrent en raison du conflit armé. À cet égard, ils saluent les démarches de prière et de solidarité spirituelle initiées par les paroisses et les diocèses à travers le Québec. Chaque personne peut porter dans sa prière quotidienne le sort des peuples souffrants d’Ukraine et de Russie.

Les évêques encouragent également les communautés chrétiennes à soutenir, ainsi qu’à mettre sur pied, des initiatives pour accueillir les personnes qui ont commencé à arriver sur le territoire québécois pour y trouver refuge et consolation. L’Église catholique au Québec a une longue tradition d’hospitalité, tout particulièrement en situation de crise. Le moment est propice pour poursuivre cette tradition, en partenariat avec les organisations dédiées aux personnes réfugiées.

Enfin, les évêques invitent les citoyennes et les citoyens du Québec à donner généreusement aux organisations qui offrent une aide directe aux personnes déplacées et affectées par la guerre. En ce sens, le Secrétariat des évêques catholiques du Québec s’engage à effectuer un don de 10 000$ pour soutenir deux organismes d’aide humanitaire : Développement et Paix (Caritas Canada), qui a mis sur pieds une campagne d’urgence pour l’Ukraine, et l’Association catholique d’aide à l’Orient (CNEWA), une organisation du Saint-Siège engagée en Europe de l’Est. Les personnes qui souhaitent contribuer à cet effort de financement peuvent contacter directement les organismes d’aide humanitaire.

Soyons des artisans de paix!

Source : Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ)
Renseignements : Mgr Pierre Murray, C.S.S., secrétaire général
Tél. : 514-914-0553
Courriel : pmurray@evequescatholiques.quebec

Fonds de secours : collecte d’urgence pour la crise humanitaire en Ukraine
Aider et renforcer la résilience – Croix-Rouge canadienne

Aidez la population ukrainienne à survivre à la guerre :
CNEWA Canada | Association catholique d’aide à l’Orient

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J’ai très mal au cœur face à l’aggravation de la situation en Ukraine. Malgré les efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios de plus en plus alarmants s’ouvrent. Comme moi, beaucoup de gens partout dans le monde ressentent de l’angoisse et de l’inquiétude. Une fois de plus, la paix de tous est menacée par des intérêts partisans. Je voudrais lancer un appel à ceux qui ont la responsabilité politique d’examiner sérieusement leur conscience devant Dieu, qui est le Dieu de la paix et non de la guerre; qui est le Père de tous, pas seulement de certains, qui veut que nous soyons frères et non ennemis. Je prie pour que toutes les parties concernées s’abstiennent de toute action qui causerait encore plus de souffrances aux peuples, déstabilisant la coexistence entre les nations et jetant le discrédit sur le droit international.

Et maintenant, je voudrais lancer un appel à tout le monde, croyants et non-croyants. Suivant l’enseignement de Jésus, à l’absurdité diabolique de la violence, nous répondons par les armes de Dieu, par la prière et le jeûne. J’invite tout le monde à faire du 2 mars prochain, le mercredi des Cendres, un jour de jeûne pour la paix. J’encourage les croyants d’une manière particulière à se consacrer intensément à la prière et au jeûne ce jour-là. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre.

Pape François
23 février 2022

Témoignage d’une enseignante qui vit depuis huit ans dans le village de Novotoshkivs’ke sous le feu des bombes : lire dans Le Devoir, l’article de Magdaline Boutros dans le Donbass.

Compte-rendu de l’appel du pape dans le Magazine Aleteia, Crise en Ukraine : la force de la prière

Faire un don à la campagne d’aide de l’UNICEF : par le site sécurisé UNICEF CANADA

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Journée mondiale du malade 2022 : « L’amour miséricordieux du Père »
Durant la pandémie de la Covid-2, on a souvent parlé des soins à nos personnes aînées, surtout celles qui résident en RPA ou en CHSLD. On juge facilement les propriétaires ou les autorités publiques de ces établissements, mais quelle part de responsabilité revient à chacune et chacun de nous? Que cette journée du 11 février 2022 jette un éclairage sur les soins aux malades, mais plus encore sur les gestes de miséricorde de tout un chacun, ici et maintenant.

Pour bien se convaincre qu’il y va de la dignité humaine, que notre foi en Jésus peut illuminer la vie de nos aînés, et plus encore qu’il est possible d’aligner notre vie sur le chemin de bonheur proposé par Jésus, je vous recommande la lecture du message du pape François à l’occasion de cette journée mondiale, publié à Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 décembre 2021.
Lecture du message sur Zenit.org.

« Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36).

Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité

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L’année liturgique commence le premier dimanche de l’Avent. Les années liturgiques ont été désignées par les lettres A,B ou C, à partir de l’évangile du dimanche et selon qu’elles suivent Matthieu (A), Marc (B) ou Luc (C).
Nous sommes présentement dans l’année C avec l’évangéliste Luc. Certains dimanches des raisons particulières expliquent le choix d’un autre évangéliste, comme pour l’Épiphanie, parce que Matthieu est le seul évangéliste qui raconte la découverte et l’adoration de l’enfant Jésus par des Mages. De même, à cause de l’importance du premier signe accompli par Jésus aux noces de Cana, on nous lira le récit de Jean.

Je vous propose donc d’entrer dans la nouvelle année en lisant, sur le site INTERBIBLE.ORG, une présentation de l’évangile de Luc par Odette Mainville. Et pourquoi pas mettre son article dans vos favoris, puisqu’il est important de le lire et le relire pour bien saisir quelle vision de Jésus est celle de Luc, car chacun a écrit son évangile pour une communauté particulière et avait un regard différent sur Jésus. Chacun d’eux a été inspiré, c’est-à-dire illuminé intérieurement et, plus encore, saisi dans toute sa personne par le Christ Ressuscité, fils de Dieu.

Est-ce qu’il n’en est de même pour chacune et chacun de nous qui avons été touchés par le Ressuscité et essayons d’enligner notre vie sur ses enseignements ? Explorons donc le regard de foi de Luc et laissons-le nous toucher droit au cœur afin de suivre le chemin montré par l’agir de Jésus.

Voici donc, pour vous mettre en appétit, l’introduction à une série d’articles où Odette Mainville examine l’œuvre de Luc: Des clés pour lire l’œuvre de Luc.
« Lorsque Luc, à l’instar de Marc et de Matthieu, entreprend d’écrire un Évangile, il a déjà en tête le projet d’un ouvrage complémentaire, celui du livre des Actes des Apôtres. On en aura plus d’une preuve au fil des prochaines chroniques, plus particulièrement lors de la dernière. Même si l’objet de ces chroniques est de traiter des thèmes caractéristiques du troisième Évangile, il importera donc de faire ressortir, quand il y aura lieu, leur prolongement dans certains épisodes du livre des Actes des Apôtres. Mais d’abord, qui est Luc et pour qui écrit-il ? »

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La messe de l’Épiphanie du Seigneur met en scène des mages venus d’Orient, chercheurs d’un roi nouveau-né. Un roi différent pour un peuple dominé par une puissance étrangère, en quête de justice et de liberté.  L’exemple des mages est donné pour que nous ayons à cœur de chercher et de reconnaître les traces de Dieu dans notre histoire et dans celle du monde.

La fermeture des églises vient interrompre, pour la deuxième fois, le cours tranquille de nos assemblées du dimanche. Nombreuses et nombreux parmi nos parents, amis, enfants, ont déserté depuis 50 ans les bancs de nos églises, pressentant ou convaincus que la vie n’y était plus. Et pourtant un petit reste fidèle persiste à entretenir les lieux où s’accroche leur envie de croire que Dieu est source de lumière dans leur vie et leur espoir de bonheur.

Il aura fallu une pandémie et les mesures sanitaires émises par la Santé publique pour que nous envisagions de chercher, ailleurs que dans les chemins familiers, des traces de Dieu autant dans notre histoire que dans le monde. Le pape François nous le répète, il nous faut sortir de nos églises et porter nos regards vers les périphéries pour y redécouvrir la lumière, ou la reconnaître chez d’autres, cette lumière qui nous a été donnée dans l’avènement de Jésus, le Dire de Dieu.

J’ai déjà reçu un cadeau extraordinaire quand j’ai accompagné durant une douzaine d’années un petit groupe de personnes homosexuelles. J’ai compris que Dieu me faisait signe dans leur amitié, leurs interrogations et leur fidélité. Je suis conscient que mon regard a changé grâce à ces personnes. Si la foi peut se dire et se lire dans le regard, elle ouvre un horizon de choix où chacun de nous peut marcher, avec les autres, vers ce qui fait sens dans sa vie.

C’est pourquoi, dans l’évènement de la pandémie, je cherche à discerner ce que Dieu veut de moi, et de nous, et comment ajuster mes propres désirs à sa volonté. Dans l’histoire de ma vie de foi, je pense que je peux animer la prière communautaire dans l’enseignement, le partage et la célébration de la Parole de Dieu. Je pense que je peux accompagner une équipe de personnes qui ont le même désir d’expérimenter, en l’absence de prêtre et même en dehors des murs d’une église, une manière différente de nous ressourcer et de prier ensemble. Que le Seigneur nous accompagne dans notre quête !

Michel Bourgault
1er janvier 2022

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